ANDREA ❀ Je viens de tuer un moucheron so... 'i'm a serial killer'

Date d'inscription : 30/05/2012

Andréa Aislynn Blueberry-Hawkins
" Eh toi la haut ! Oui toi ! Dieu, si on te donne Justin Bieber tu nous rend Bob Marley ? "

NOM ▷ Blueberry-Hawkins. PRÉNOM ▷ Andréa Aislynn. DATE DE NAISSANCE ▷ 12 janvier 1986. LIEU DE NAISSANCE ▷ Las Vegas si c'est pas la classe. ÂGE ▷ Cela fait vingt-six ans que je suis sur cette Terre, pour le meilleur comme pour le pire. ORIGINE ▷ Italienne de mon père et américaine de ma mère. NATIONALITÉ ▷ Américaine bien entendu. ÉTUDE/MÉTIER ▷ Serveuse la journée et danseuse dans un club de striptease la nuit. STATUT CIVIL ▷ En cours de divorce donc célibataire. STATUT FINANCIÈRE ▷ Situation moyenne. GROUPE ▷ ∞ A BROKEN PROMISE. AVATAR ▷ Amber Heard.

Souriante - Têtue - Gentille - Impulsive - Attentionnée - Je-m'en-foutiste - Créative - Bordélique - A l'écoute - Garce de temps en temps - Sociable
A vécu une enfance des plus ordinaires ★ Son père est parti quand elle avait treize ans, avec sa secrétaire ★ Depuis ce jour, jamais plus elle n'a voulu lui adresser la parole ★ Elle a vendu de la drogue quand elle était adolescente pour aider sa mère à payer ses dettes ★ Elle a toujours été très proche d'elle jusqu'au jour où sa mère découvrit la vérité ★ Elle a emménagé chez l'un de ses amis qui l'aider dans son trafic et passait ses journées à trainer dans les rues, ses nuits en boîte ★ C'est sur la piste de danse qu'elle rencontra Elizabeth alors qu'elle venait tout juste de participer à une battle, cette dernière lui proposa de travailler pour elle au club ★ C'est quelques jours plus tard que Andréa commença son travail en tant que stripteaseuse ★ Si elle a réussi sa vie jusqu'à aujourd'hui, c'est grave à ce club qui l'a aidé à remonter la pente, à prendre ses responsabilités ★ Elle a rencontré son petit-ami, Nathaniel dans ce club, il l'a demandé en mariage là-bas et elle lui a également annoncé qu'elle était enceinte là-bas ! C'est bien pour cela qu'elle tient énormément à cet endroit ★ Cela fait sept ans qu'ils sortaient ensemble, qu'ils menaient une vie heureuse avec la petite Noelynn quand Nate décida de faire une "pause" dans son couple reprochant à Andréa d'avoir reprit son job de danseuse dans le club de stiptease ★ Elle a donc quitté sa famille et est partie vivre chez son amie ★ Secrètement, elle a toujours rêvé d'être danseuse professionnelle tout comme sa mère ★ Elle n'a plus aucun lien avec elle et ne souhaite pas perdre Nate et Noelynn à leur tour, c'est bien pour cela qu'elle va se battre encore et encore pour les récupérer.

I can smile at the old days, I was beautiful then I remember the time I knew what happiness was Let the memory live again

→ Quel est ta définition du mot promesse ? La définition du mot promesse pour moi ? C'est tout simplement celle du dictionnaire... Ouais bon ok je vous explique ! Une promesse est une chose que l'on assure à quelqu'un, cela demande une confiance absolue de la part de la personne a qui on s'adresse. Une promesse est une chose très importante avec laquelle il ne faut pas jouer au risque de perdre un être cher.
→ Que penses-tu de ceux qui ne les tiennent pas ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Moi même j'ai du mal à m'y tenir. Je pense qu'il y a deux groupes de personnes très distincts dans ceux qui ne les tiennent pas. Ceux qui pensent a faire le malheur autour d'eux et ceux qui essayent encore et encore mais qui n'y arrivent pas.
→ Et toi, tiens-tu tes promesses? Pas toutes. J'essaye mais, c'est très dur pour moi. Je souhaite les tenir mais à chaque fois, mon côté obscur me pousse à faire le contraire. Je déteste décevoir mes proches mais cela ne se contrôle pas...
→ As-tu souffert par ça ? Et comment que je n'en ai souffert ! J'ai perdu ma famille récemment à cause qu'une promesse non tenue. Je fais souffrir mon mari et ma fille et cela me tue, je ferais tout pour me rattraper... Ou presque en tout cas.

sometimes you promise someone forever but it doesn't work out that way

« Plus tard, je voudrais devenir comme toi m’man. » C’est l’une des plus belles phrases que j’ai dite à ma mère. J’étais une enfant et, comme tous les gosses, j’oubliais très vite mes rêves de petite fille, je faisais face à la vraie vie, entrais dans le monde des « grands ». Je n’étais pas une peste superficielle comme on pouvait le penser à première vue. Ce que je désirais le plus au monde était le bonheur de mes proches. Mes parents m’ont appris à me débrouiller seule, ils m’ont appris la politesse comme le fait qu’il fallait que je me batte pour obtenir ce que je souhaitais car, tout ne m’était pas dû. Ma mère était une grande danseuse qui faisait les couvertures de grands magazines jusqu’à ce qu’elle abandonne tout pour se consacrer à mon éducation. L’argent, c’est mon père qui le ramenait à la maison, lui qui était chef d’affaires, il n’y avait pas de soucis à se faire côté finance ou du moins, c’est ce que l’on croyait tous. Oui, j’avais treize ans quand mes parents se séparèrent suite à l’infidélité de mon père qui se tapait sa secrétaire depuis des années déjà. C’est le meilleur ami de ce dernier qui en informa ma mère après les avoir surpris lors d’un voyage d’affaire. A vrai dire, jamais je n’aurais pensé qu’il puisse trahir celui qu’il considérait comme son frère. Je mis du temps à comprendre le pourquoi du comment. En réalité, ce cher monsieur Danvers était fou amoureux de ma mère depuis leur adolescence. Ils avaient eu une relation tous les deux, de courte durée mais, cela suffit à ma mère pour qu’elle doute de la paternité de son unique fille. Je ne lui en voulais pas après tout, elle était mon seule modèle sur terre. Elle comptait tellement pour moi qu’à l’âge de seize ans, je décidais d’en finir avec nos dettes puisque quelques mois plus tard, nous aurions pu être mis à la porte à cause de celles-ci. Comment ? Je dealais et malheureusement, ma mère décida un beau jour de faire du rangement dans ma chambre sans m’en informer. Elle tomba sur mon petit business et, malgré mes nombreuses explications qui prouvaient que je faisais cela pour notre bien à toutes les deux, elle se mit à crier à travers toute la maison : « Dégage ! » J’écarquillais les yeux assez surprise par sa réaction, elle qui m’avait toujours protégé de tout et de rien, soutenu quelques soit mes choix, encouragé dans toutes mes décisions. Elle avait toujours été présente, dans les bons comme dans les mauvais moments et là… « Pardon ? » Elle me tournait le dos et, à chaque fois que j’essayais de lui faire face, elle tournait les talons comme dégoutée par mon comportement. J’avais dix-sept ans à l’époque ! « Tu m’as très bien comprise Andréa, quitte cette maison tout de suite. » Dix-sept ans et j’allais être livré à moi-même si jeune ? Ma mère allait m’abandonner tel un animal de compagnie trop envahissant ? Je n’arrivais à le croire. Je n’arrivais à réaliser que ma propre mère avec qui j’étais si proche me mettait à la porte. Les larmes aux yeux, je la suppliais de m’écouter. « Mais c’était pour qu’on s’en sorte, depuis que papa s’est cassé avec… » Avec cette pouffe ? Oui, c’est ce que je m’apprêtais à dire or, ma mère qui était actuellement en train de faire ma valise, vint à m’interrompre pour prendre à son tour la parole. « Andréa ! » Cria-t-elle sèchement pour que je me taise. Le silence qu’il laissait derrière lui était atroce, presque effrayant. Il me fit baisser la tête car jamais auparavant je n’avais contredit ma mère. Les larmes roulèrent alors sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Elle était sur les nerfs, ne souhaitait pas que je l’aide et détestait ce genre de choses, je le savais parfaitement et pourtant, je l’avais fait… Finissant mes bagages, je m’arrêtais devant la porte, lui fis face et demandais d’une voix tremblante : « Je fais un pas dehors et je ne remets plus les pieds ici, je te le promets ! » Apportant ses mains près de ses lèvres, elle pleurait également. Une lueur d’espoir pouvait se lire dans mes yeux, se ressentir dans mon cœur mais malheureusement, elle fut très vite anéantie. « Je suis désolée ma chérie… »

Si ma mère m’avait délaissé, si je dus me battre jour après jour pour trouver un endroit où passer la nuit, si je ne pensais qu’à profiter de la vie, à m’amuser, passer mes soirées en boîte toute la semaine, je dus très vite me reprendre en mains. Seule ? Non, jamais je ne m’en serais sortie sans cette jeune femme, Eliza. C’est elle qui m’a repéré à plusieurs reprises en train de me déhancher sur la piste de danse dans un état second. C’est elle qui est venue à moi en me proposant de travailler pour elle. Bon d’accord, ce n’était pas le métier dont toutes les jeunes femmes rêvaient mais, c’était mieux que trainer dans la rue jour et nuit en se posant des tas de questions sur le lendemain. J’hésitais quelques jours avant d’accepter sa proposition car après tout, c’était ce que je souhaitais faire, danser. D’accord peut-être pas dans un club de striptease mais, c’était mieux que rien. Quand je montais sur ce qu’on appelait chez nous « la scène », je me sentais libre, vivante et j’adorais ça. J’adorais danser, j’oubliais tous ces hommes, je me laissais entrainer par la musique comme je le faisais depuis toute petite, sans aucune retenue. Cet endroit, c’était plus qu’un petit job pour m’assurer un revenu correct, c’était une partie de ma vie. Là-bas, j’étais vraiment moi, c’était comme une seconde famille, toutes les danseuses se connaissaient sur le bout des doigts et j’avais besoin d’eux autant qu’ils avaient besoin de moi. Bon d’accord, c’était aussi une partie de moi puisque j’avais rencontré mon petit ami dans ce club. Assez original par vrai ? Je vous épargne les détails, ça serait beaucoup trop long à expliquer. Cela faisait deux ans que nous sortions ensemble, trois que je travailler ici et il venait me voir de temps en temps bien que je détestais cela. Pourquoi ? Parce que ça finissait toujours mal, d’ailleurs… « Nate ! Nate arrête ça ! Viens là ! » Arrêtant net de danser, j’aperçus celui-ci le poing lever vers un client, habitué je dirais même. Il ne me fallut que quelques minutes seulement pour sauter de la scène sur laquelle je me tenais et intervenir dans leur petite « discussion ». Tirant Nathaniel à l’arrière du club, je me stoppais nette, bras croisés dans l’attente d’une explication qui avait intérêt à être bonne. « T’as vu comment il t’a regardé ?! » Finit-il par me répondre d’un ton froid, assez remonté tout comme moi à cet instant précis. Je détestais quand il faisait cela, s’initier dans mes affaires professionnelles, on finissait toujours par s’engueuler pourtant, je sentais que ce soir, les choses allèrent prendre une tournure différente. « Mais c’est mon métier ! Tu veux me faire virer ou quoi ? J’ai besoin de cet argent, on en a besoin. En plus, je… » J’essayais de rester calme et pourtant, c’était très dur. Puis, il finit par me couper, toujours avec ce ton méprisant qu’il pouvait avoir quand il m’en voulait. « Tu quoi ? Hein ? Tu quittes ce club ? » Je me mis à rire en secouant la tête de gauche à droite, en levant les yeux au ciel. Si je n’avais pas eu cette nouvelle à lui annoncer, je crois que je serais partie. Eviter les problèmes après tout, c’était mon truc. « Je suis enceinte ! » Déclarais-je simplement un peu plus fort. Suite à cela, j’observais les horizons au cas où quelqu’un m’aurait entendu. Nate quant à lui passa une main dans ses cheveux, le sourire aux lèvres avant de me prendre dans ses bras. « Putain mais… C’est génial ! Je sais pas quoi dire… Je t’aime, je t’aime tellement ma chérie ! » La tonalité de sa voix avait changé du tout au tout. Son comportement était moins distant et c’est sans doute la première fois que je le vis aussi joyeux. Il m’embrassa mais, c’est vrai vite que je rompis son baiser pour m’exprimer à mon tour. « Wahou, je pensais pas que tu allais le prendre comme ça. Je t’aime aussi ! » Je ne voulais pas lui dire maintenant mais, il fallait que je trouve un truc pour détendre l’atmosphère et c’était la seule chose qui m’était venue à l’esprit. J’étais heureuse. Après tout, j’avais un petit ami génial, bien qu’un peu jaloux, qui m’avait demandé en mariage deux semaines plus tôt et maintenant, j’allais avoir un enfant. C’était ce dont tout le monde rêvait non ? Sa propre famille.

Huit heures du matin chez les Hawkins. « T’as pas le droit de me l’enlever ! T’as pas le droit, c’est ma fille ! » Criais-je comme une furie à Nathaniel en le suivant dans la pièce d’à côté. Ce n’était pas la première fois que l’on s’engueulait mais, c’était la première fois que la situation était aussi tendue, que l’on ne s’adressait pas la parole depuis la veille, que Nate occupait le canapé toute une nuit après une seule et unique dispute. Il tourna les talons en ma direction, à quelques millimètres de mon visage seulement et je pouvais le sentir plus énervé que jamais alors que les larmes me montaient aux yeux. « Et c’est la mienne aussi Andréa sauf que contrairement à toi, je prends soin d’elle. T’as promis d’arrêter, à quoi tu t’attendais ? » De quoi parlait-il ? Du club bien sûr. J’avais arrêté suite à ma grossesse, pendant cinq ans. J’avais arrêté le temps de voir ma fille grandir, le temps de retrouver mon poids idéal. Et j’avais repris, en secret bien sûr parce que je savais parfaitement que Nate n’était pas d’accord avec ça. Je ne faisais pas cela pour l’énerver, je faisais cela pour moi, pour l’argent aussi parce que je savais parfaitement qu’on en avait besoin depuis que Nate avait arrêté la boxe pour se trouver un job plus adapté à un père de famille. Nous n’avions pas le droit d’en parler mais, sans ces deux salaires, nous ne pouvions pas nous en sortir j’en étais convaincue. Il avait sa fierté et je ne voulais pas jouer la dessus alors, je faisais classique sans mentir pour autant. « C’est ma passion Nate, mets-toi à ma place. » Mais ça, je savais qu’il était incapable de comprendre puisqu’il avait quitté la sienne pour Noelynn. Pourtant, quelques détails faisaient toute la différence comme le fait que la boxe était un sport dangereux qui amenait à plusieurs déplacements… « Danser à moitié nue devant des milliers d’hommes en chaleur ? C’est ça ta passion ? C’est eux ta passion ? Tu crois vraiment que c’est un environnement adapté pour élever une petite fille ? J’ai tout quitté pour vous deux, absolument tout et le jour où tu ferais la même chose, t’auras le droit de la voir. » Ca me faisait mal d’entendre ça et, j’étais incapable de me défendre, j’en avais plus la force. Je sentis les joues humides mais, je ne fis rien. Je restais immobile, aucun son ne sortait de ma bouche. « Vous vous disputez ? » C’est cette petite voix qui me fit revenir à la réalité. J’essuyais mes larmes d’un brusque revers de la main, tandis que Noelynn se réfugiait dans les bras de son père. Je soupirais en respirant profondément, m’approchant pour passer ma main dans ses cheveux. Elle était magnifique et grandissait si vite. « Non ma chérie, maman a juste besoin de prendre des vacances… » Cette dernière serra son doudou un peu plus fort contre elle en adoptant un léger air déçue. Je n’arrivais à les quitter du regard. C’était ma famille, ma plus belle réussite, ce pourquoi je m’étais toujours battue. Ils étaient tout pour moi mais malgré cela, Nathaniel ne cessait de penser que j’avais besoin de recul, sans doute jusqu’à ce que je réalise qu’ils étaient ma vie. « Mais, tu vas me manquer… Tu rentres quand ? » Je fermais les yeux en déposant un baiser sur son front. Je sentais les larmes roulaient mais, je m’en fichais, j’avais besoin qu’elles sortent, j’avais besoin de m’exprimer autrement qu’avec des mots. « Je ne sais pas encore mon ange mais, souviens toi d’une chose, je t’aime plus que tout au monde. » Et j’allais me battre pour eux. Je n’avais pas le droit de faire le coup à chaque fois, rompre mes promesses sans même m’en rendre compte. Il caressa ma joue jusqu’à ce que toutes les gouttes d’eau disparaissent puis, tourna les talons avec Noelynn qui me fixait tristement. J’en profitais alors pour faire mes valises pour la seconde fois dans ma vie et, emménager chez une amie, Dylan avec un seul et unique but, retrouver ma famille. Récupérer ma fille et pourquoi pas mon mari par la même occasion après tout, nous ne sommes pas encore divorcés.