Mon cœur, dépêche-toi ! On va arriver en retard au match. Disait mon petit ami qui attendait patiemment que je me préparais. Je m’étais toujours du temps à m’habiller, me maquiller, mais à chaque fois, il était bien content de me voir comme cela. Il disait qu’il était encore plus fou amoureux de moi qu’il était déjà. Un dernier coup de gloss et c'était parfait. Je descendais rapidement les escaliers de notre maison avant de crier un simple On peut y aller mon amour ! Il fit un regard qui voulait tout dire avant de se rapprocher de moi et de murmurer Tu es splendide dans cette tenue, je ne vais pas résister toute une soirée ! et il m'embrassa longuement comme à son habitude. Si cela continuait comme cela, on allait vraiment arriver en retard. Je me détachais à contre-coeur. Et il a compris immédiatement qu'il s'était pris encore une fois dans ces émotions. Il a pris sa clé de voiture et claquait la porte d'entrée une fois que j'eus sortie. Et c'était parti pour une vingtaine de minute de route. Il avait tellement insisté pour que j'aille avec lui, que j'avais fini par accepter pour lui faire plaisir. La route était très calme pour un samedi soir, ce qui était très étrange, je l'accorde. Alors que je regardais les paysages défilés, je sentais sa main se poser sur ma cuisse, je tournai ma tête en souriant. Avant de la prendre et l'entrelacer ses doigts au miens. On était ensemble depuis un an exactement. Et on s'était installé, il y a à peine un mois. J'avais vraiment eu de la chance d'avoir rencontré un homme comme lui. J'étais folle amoureuse de lui. J'aurais tout donné pour lui. Je sortie de mes pensées, une fois que la voiture s'était arrêté. Il m’ouvrit la porte comme un gentleman. Attrapant mon sac à main et mon gilet qui était posé à l’arrière la voiture. Et je sortis. Prenant sa main, on se dirigeait vers l’endroit où il y avait lieu le match. Il donna les tickets aux personnelles, alors qu’on s’aventura dans les tribunes. On était placé assez près du terrain. On s'installa à côté l'un de l'autre. Profitant de ce moment pour m'embrasser encore une fois. Il était souvent très tactile. Même s'il était un peu trop possessif, je l'aimais pour cela. On se détacha quelque seconde plus tard. Et le match démarra. N'étant pas très fan de basket, je m'ennuyais légèrement. Je posais ma tête sur son épaule alors que mon téléphone vibra ce qui me fit sursauter. En voyant le nom de ma mère s'affichait. Pris de panique, je répondis tout en descendant des tribunes pour y répondre. Entendre sa mère en pleure, me fit un mal de chien. Je lui promets de passer immédiatement. Fallait que je prévienne mon chéri pour ne pas qu'il s'inquiète. Je retournais dans les tribunes, m'asseyant à côté de lui. Et je pris la parole quelque seconde plus tard Bébé, ma mère est encore une fois en pleure à cause de mon père. Je dois aller la voir, tu peux me passer les clés de la voiture ? Il me regarda longuement avant de lancer un Bien sûr mon coeur, tu m'appelles dès que tu arrives d'accord ? J'acquiesçais d'un signe de tête avant de m'approcher pour l'embrasser. Il profita de ce moment, pour me coller contre lui. On se détacha quelque seconde. Je me levais à toute vitesse, sortant du terrain en courant. Me dirigeant à ma voiture. Je paniquais légèrement à cause de ma mère. Si seulement j'aurais su ce qu'il se serait passé par la suite. J'aurais tout fait pour l'éviter...



Une lumière aveuglante, une douleur atroce. Je ne distinguais pas réellement où j'étais. Tout était flou, tellement flou. Les yeux qui piquaient. Je clignais une deuxième fois mes yeux et je compris assez rapidement où j'étais. Sur un lit d'hôpital, avec plein de branchement qui faisait presque peur. Alors qu'en face de moi, il y avait une infirmière blonde, qui avait l'air très occupé à regarder un calepin. Alors que je la fixais, attendant qu'elle remarque ma présence. Essayant de bouger mon bras, chose que je n'arrivais pas. Je commençais assez rapidement à paniquer. C'est alors que j'entendis un simple Oh mon dieu ! Avant de se précipiter vers moi. Bipant certainement le médecin. Elle avait un long sourire qui disait long, alors que d'une voix faible je sortis un simple Qu'est-ce qui s'est passé ? Où suis-je ? La demoiselle s'asseyant en face de moi, avant de me dire doucement Vous avez eu un accident de voiture, vous êtes resté une semaine endormie. Et je suis tellement contente de vous voir les yeux ouverts. Vous allez me prendre pour une dingue, mais vous me ressemblez niveau caractère ! Son enthousiasme me fit légèrement sourire. Alors que je n'avais pas la force de parler, mais surtout parce que je venais d'entendre un bruit assourdissant. En tournant la tête, un jeune homme avait fait tomber son plateau repas, il se précipita vers moi. Posant sa main sur la mienne, avant de me dire Mon ange, je suis tellement contente que tu te sois réveillé. Tu m'as tellement fait peur, ne me fait plus jamais ça J'étais très gênée de la façon dont il me regardait, me touchait. Alors que je n'avais plus aucun souvenir de ce dernier. C'était comme-ci que mon cerveau ne se rappelait plus de rien. J'avais un énorme vide en moi et je compris très vite que ce n'était pas bon signe, alors que je lançais un simple Qui êtes-vous ? Je vis son regard changé et cela me fit très mal. Je ne savais pas pourquoi, mais c'était comme-ci que je ressentais sa douleur. Il répondit d'une voix peu sûr de lui, Ton meilleur ami, Nohlan ! Alors, il était mon meilleur ami, je souriais quelque peu, mais la fatigue m'envahissait de plus en plus et je m'endormais quelque instant plus tard, sans réaliser, que tout cela n'était que le début.



I can't win, I can't reign. I will never win this game. Without you, without you. I am lost, I am vain, I will never be the same. Without you. Mes doigts glissèrent sur le piano, alors que je chantais les premières paroles d'une chanson que j'aimais énormément. Ce soir, je me présentais comme à chaque fois au restaurant. Un boulot qui me tenait vraiment à coeur. Juste de pouvoir chanter, me changeait réellement. Alors que je m'apprêtais à continuer la mélodie en chantant. Une porte s'ouvrit ce qui me fit sursauter. Tournant mon regard pour savoir qui venait de me déranger en plein répétition. C'était Nohlan, qui s'approchait de moi. Avant de s'asseoir à côté de moi. Tu me boudes toujours ? je levais les yeux au ciel. Il me faisait des crises de jalousie à n'en plus finir depuis une semaine non-stop. Ce qui m'agaçait de plus en plus. Je ne préférais pas répondre, je soufflais quelque peu. Reportant mon attention sur le piano. J'essayais de m'y remettre tout doucement, mais j'y arrivais pas. Quelque chose m'en empêchait. Je sentais son regard sur moi ce qui me forçait à planter mon regard un instant pour lui répondre A ton avis ? Tu me fais des crises de jalousies qui ne sont en aucun cas justifié Nohlan, je ne te comprends plus ! Il soupirait longuement avant de baisser la tête. Je n'aimais pas quand il était comme cela. Je regrettais presque immédiatement mes paroles. Il savait me faire culpabiliser en tout cas. Même si c'était la vérité, ces crises de jalousie m’énervaient. Je ne lui appartenais pas, ce n'était pas parce qu'un garçon me draguait qu'il était obligé d'être autant désagréable avec moi. Je n'étais en aucun cas coupable et cela me fait terriblement souffrir. Il me cachait des choses et je détestais cela. Il relevait la tête quelque minute plus tard. Me regardant fixement quelque instant avant de me dire Je sais que je n'ai pas à réagir comme cela avec toi, mais c'est plus fort que moi Luna. Je tiens tellement à toi, que j'ai peur de te perdre. Je suis devenue trop possessif, je te promets de faire des efforts mon ange. Je souriais quelque peu, avant de lui faire un bisou sur la joue pour lui faire comprendre que je ne lui faisais plus la gueule. Toute façon, cela ne servait à rien. Il était mon meilleur ami avant tout. J'espère que tu tiendras ta promesse ! Et je tiens aussi énormément à toi, t'es mon meilleur ami, sache-le, personne ne pourra prendre ta place. Son regard changea quelque seconde avant de sourire, du moins il essayait tant bien que mal. Il était bizarre par moment. Du moins, je ne comprenais pas ce qu'il ressentait pour moi. Par moment, je me demandais s'il n'était pas amoureux de moi, même si je dois me faire des films. Tu vas chanter quelle chanson ce soir ? Je souriais avant de lui répondre Without you de Usher, mais je n'arrive pas à accorder avec le piano. Il me regarda un moment avant de dire. Tu veux que je joue pour toi ce soir ? Etonné, je ne m'attendais certainement pas à qu'il me le propose, mais c'était une excellente idée. Tu ferais cela pour moi ? Il se rapprocha de moi, un peu trop à mon gout avant de me répondre Je ferai tout pour toi, si tu savais... J'étais très gênée qu'il dit cela, surtout que son regard faisait des aller-retour entre mes yeux et mes lèvres. Fallait vite que je trouve quelque chose à dire, avant qu'il fasse une connerie. T'es parfait ! Bon on s'y met, d'accord ? Il soupira avant de se placer devant le piano, alors que je commençais à chanter ces quelques notes qui pourraient changer ma vie en espace d'un instant. Après avoir passé tout l'après-midi à la préparer, j'étais prête pour ce soir. Et surtout, j'avais eu la chance d'avoir Nohlan, qui avait accepté de jouer pour moi ce soir.